Samedi 19 Septembre
Vélos et sacoches bien remplis, dans le coffre de la voiture, nous arrivons sans encombres à Barcelone. Le ferry partant à 22 heures, nous avons le temps d'une petite visite. Nous optons pour la Sagrada Familia, que nous avions visité il y a 25 ans. Une foule immense pour y entrer, nous renonçons et nous contentons d'une visite externe. Les travaux extérieurs sont impressionnants et loin d'être terminés.
Une visite aux classiques Remblas et encore une foule impressionnante, du jamais vu! Impossible de circuler , même à vélo.
Nous embarquons pour le ferry dont le départ est prévu à 22h 15. Bien fatigués, nous nous endormons de suite et au reveil nous sommes surpris d 'apprendre que l'arrivée est retardée de 2 heures. Pour combler cette matinée du dimanche, nous prenons un bon bol d'air sur le pont supérieur, la photo qui suit montre bien les difficultés du voyage.
Sagrada familia
Dimanche 20 Septembre: Porto Torres - Alghero Nous débarquons au Nord de l'île à Porto Torres. De ce que nous en avons vu, il s'agissait d'un port très industriel, nous y reviendrons à notre retour. Aussitôt direction d'Alghero, où nous arrivons en fin d'après-midi
1 Alghero
Juste le temps de prendre possession de notre logement et une visite de la vielle ville, les remparts sont réputés pour le coucher de soleil. Un peu partout sur la côte, nous rencontrons des tours semblables aux tours génoises mais parfois de dimensions plus impressionnantes.
Alghero remparts

Alghero Tour Sarde

Lundi-mardi 21et 22 septembre: Alghero-Bosa
2 bosa

Nous quittons Alghero pour une route très pentue, peut être la plus difficile de notre programme. Une alternance de montées et descentes soit en bord de mer, soit en montagne. Selon les guides touristiques la route la plus belle de Sardaigne.Elle me rappelle la route des fleurs entre Vintimille et Savone. Malheureusement, les photos prises l'ont été avec l'appareil photographique de Josette et ne sont pas transférables sur la tablette.Nous réparerons cela à notre retour.
Nous arrivons à Bosa un peu fatigués mais ravis de notre balade. Bien que les guides touristiques ne la mentionne pas comme un "must" de la Sardaigne, nous y avons trouvé beaucoup de charme, et y sommes restés 2 jours. De loin la ville historique se profile avec des maisons très colorées avec son château en arrière plan. Elle longe le Temo, unique fleuve de la Sardaigne. La ville vue du château est superbe. Les roches de trachyte de la montagne proche sont semblables au relief de l'Estérel.
Vues sur Bosa

Bisa rue paveeLa ville historique est ramassée et constituée de rues pavées étroites où les maisons voient rarement le soleil, pour au moins les trois premiers étages. La population s'y promène au milieu des vélos et voitures qui avancent au pas des piétons dans une atmosphère bon enfant. La vielle ville se traverse en 5 minutes et se prolonge par la ville nouvelle également animée et calme.
A 3 km Bosa Marina offre une charmante plage de sable fin sous la garde d'une tour Sarde. Il a fait bon se baigner dans une eau limpide en cette fin de matinée, où la température extérieure avoisinait 28 degrés. Une assemblée de "mamas" italiennes assises en cercle offrait un bruit de fond de discussions très philosophiques. J'ai prêté une oreille curieuse à leur conversation. Le sujet du jour: l'ingratitude des enfants que leur études avaient ruinées....
Plage Bosa Marina

Demain, en route pour Cabras.

Mercredi 23, Jeudi 24 septembre:BosaCabras
3 Cabras
La route qui mène à Cabras est aussi accidentée que la précédente, les montées ont été un plus sympathiques, mais le vent à encore compliqué le trajet. Les tours Sardes qui surplombent chaque petit cap sont nombreuses. De petites plages jalonnent le chemin parcouru.
Cote_Cabras.jpg

Cabras est un petit bourg qui se situe presque au milieu de la côte Ouest au bord d'une grande lagune. La pêche locale est presque exclusive celle du mulet. La spécialité locale est la bottarga:ce sont des poches d'oeufs de mulet, trempés dans une décoction salée puis fumés. La présentation et la couleur ressemblent à des merguez. Nous avons laissé le soin aux autres de goûter cette préparation. Le point intéressant de cette seconde journée, fût la visite du site archéologique de Tharros situé sur une presqu'île à 10 km de Cabras. Toujours sous la surveillance d'une tour, ce site est un port bâti par les Phéniciens en 700 avant JC, puis repris par les Romains après les guerres puniques. Avant les Phéniciens, il y eut la civilisation Nuragique. Nous visiterons le plus grand site Nurage demain. Tharros fût une ville importante, le site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Tharros
A 6 km de Cabras, Oristano est le chef lieu de la région. C'est la seconde île de Sardaigne. Petit bourg sympathique avec des portes sur le pourtour d'une ancienne enceinte de remparts disparus qui forme le périphérique de la ville. L'Hôtel de ville, la cathédrale, et l'atmosphère sont semblables aux petites villes Italiennes de province.
Oristanp
Une fête locale très populaire :La sartiglia, se deroule en Juin. Une joute à cheval, une forme de palio, où des cavaliers tentent de décrocher des étoiles suspendues à un filet. Chaque cavalier est désigné par son quartier. Le gagnant est celui qui a emporté le plus d'étoiles. Depuis peu les femmes sont admises dans la confrérie. Les costumes et masques contribuent à la féerie. Notre hôte de Bosa, Pietro avait rempli son auberge de tableaux, photos et trophées qu'il avait gagnés.
Sartiglia

Vendredi 24 Septembre: Cabras-Barumini
4 Barumini

Lors de notre première étape, nous ne l'avions pas mentionné mais au niveau de l'aéroport d'Alghero, nous avons visité une nécropole du néolithique récent (3500-3000 avant JC), donc une trace d'habitation de la Sardaigne précoce. Hier , à Tharros ce fût un port Phénicien ( 800 av JC environ). Aujourd'hui, nous faisons un détour pour découvrir la civilisation Nuraghique qui a occupé toute la Sardaigne, depuis l'âge du bronze (1600 avant JC) jusqu'à l'âge du fer (700-800 av JC env). Des vestiges de la période Nuraghe existent dans l'ensemble de l'ile. Barumini constitue le site Nuraghique le plus important. Il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Nous quittons donc la côte pour nous rendre au centre de l'ile, au travers une végétation riche d'oliviers et de champs cultivés, contrairement à une zone désertique que je pensais rencontrer.

La forteresse de Barumini est visible de loin. Seule une vue aérienne et une maquette permettent de comprendre l'importance du site. Un guide efficace nous a permis de comprendre la construction de cette forteresse faite de blocs de basalte volcaniques de plus de 3 tonnes. Les restes d'habitations autour sont encore assez bien conservés pour comprendre l'habitat de cette époque bien moins primitif que l'on pourrait s'imaginer. L'intérieur de la forteresse n'en est pas moins impressionnant, malheureusement les photos ne peuvent pas facilement en rendre compte
Barumini vue aérienne
Barumini forteresse
Barumini détails
Les Nuraghes occupaient toute l'île sans unité politique. L'extinction de cette civilisation a été le fait d'invasions venues de Grèce, de Rome, et de la Phénicie (aussi)...

Samedi 26 septembre: Barumini- Villacidro
5 Villacidro

Avant de reprendre la route, nous allons visiter, dans le village de Barumini, une villa qui appartient au Baron de Zapata, riche famille de la région implantée à Cagliari. Des travaux de rénovation ont mis en évidence que les fondations reposaient sur l'enceinte d'une cité Nurage. La villa a été transformée en musée archéologique.

villa Zapata

Nous arrivons assez tôt à Villacidro, cité qui se trouve aux portes du massif sud de l'île. Notre programme prévoyait la visite d'imposantes cascades. Les articles lus sur internet mentionnent ces cascades à 1 km après la sortie de ville. En fait le fils de notre hôte du jour nous confirme que c'est 10 km ; à vélo cela ne constitue plus un problème pour nous, mais qu'ensuite il faut compter 3 heures de marche dans la montagne. Compte tenu de l'orage qui menace, nous nous sommes contentés des photos qu'il nous a montrées. Donc, fin de d'après midi au calme.

Dimanche-Lundi 27-28 Septembre:Villacidro-San Giovanni Suergiu
6 Sant'Antioco
Dimanche
Pour rejoindre notre objectif, nous passons entre deux massifs montagneux, celui de la fin de la côte ouest et le massif sud qui sépare la riviera sud de la Sardaigne à celui de la plaine d'où nous partons. C' est un parcours sans aucune difficulté à travers des paysages qui ne sont pas sans rappeler ceux du Gers, sauf que cet été fût très chaud et a laissé des terres arides. La météo avait annoncé des orages violents sur notre parcours. Nous sommes partis avec un temps découvert et au fur et à mesure de notre avance des nuages noirs s'amoncellent sur la montagne. Des coups de tonnerre retentissent alors que nous avons encore une bonne heure de route. A la course contre la pluie, nous avons gagné de cinq minutes à peine.
Paysages medio campanido
Lundi Beaucoup de maisons de la région sont à 1 étage. Une publicité fait la promotion de " viletta bifamigliale", chaque étage est occupé par une génération. Lorsqu'une seule subsiste, il est fréquent que le rez de chaussée soit mis en location sous forme de B&B ; nous avons privilégié cette forme de logement, qui nous évite d'aller au restaurant tous les soirs. Ce matin, la propriétaire s'inquiète de nous voir partir à vélo alors qu'un orage est annoncé. Le ciel est encore clair, nous partons pour l'île de Sant Antioco ( Saint Antioche, patron de la Sardaigne). Une route artificielle bâtie par les Romains l'ont transformée en presqu'île. De part et d'autre des salines et des pêcheurs qui apprêtent leurs filets. Le pont romain construit au 2eme siècle a été remplacé par un plus moderne. La ville principale au nom éponyme de son île présente des villas colorées à la couleur rouge dominante.
arrivée Sant Antioco
Sant Antioco, a été habitée depuis le néolithique. Une grande nécropole subsiste. Le nom primitif était Sulky, les Phéniciens, les Romains et les Ligures l'ont successivement habitée. Tous ont laissé des restes archéologiques et d'importants sites encore en fouille.Un musée archéologique regroupe les témoins de ces civilisations. Il est surtout accès sur les rites funéraires. Juste à côté , une zone "Tophet", nécropole Punique où les urnes funéraires en terre cuite reposent à même le sol
Musée archeologique
La basilique Sant Antioco martyre est accessible d'un portique normal, mais également par une porte du palais municipal à côté du campanile. L'église est de style roman brut construite au V ème siècle est restée intacte. Les reliques du saint ont été retirées de son sarcophage, qui marque l'entrée de catacombes immenses. Son squelette quasi complet est enfermé dans une chasse de verre, sur un brancard prêt à un tour en ville lors de sa prochaine fête. Les nombreuses tombes des catacombes ont servi, de maisons pour les familles les plus pauvres. Les murs ont été blanchis à la chaux et quelques mobiliers ont été reconstitués.
Basilique Saint Antioco
Catacombes

CasalettaCasaletta est la seconde ville de l'ile. Construite à la fin du XVIIIème siècle par des immigrés Ligures , elle est constituée quartiers en symétriquement disposés entre des rues perpendiculaires. Les maisons qui la constituent font penser à un habitat Tunisien. Les rues sont calmes et la principale est piétonnière, toute pavée avec des palmiers, commerciale. C'est le lieu idéal de la promenade en soirée. Vers 16 heures, les prévisions météorologiques se confirment, de gros nuages noirs s'annoncent sur les deux massifs montagneux. Nous sommes à 24 km de notre logement. Encore une course pour le retour, encore gagnée de peu.

Changement de programme
Nous avions prévu de rejoindre Cagliari en 2 jours par la côte sud, riviera de l'île, par une route étroite et montagneuse. Les prévisions météorologiques confirment un grand vent et d'importants orages; situation désagréable et dangereuse, nous décidons donc de rejoindre directement Cagliari par la partie Nord du massif montagneux, c'est à dire, par la plaine.Nous aurons donc une journée de plus pour visiter ce chef lieu qui m'intéresse à plus d'un titre. J'en parlerai demain.

Mardi 29 septembre au Jeudi 1 er octobre:Cagliari

Depuis quelques jours, il y a une constance dans la météo : très chaud dès le matin, clair jusqu'à 15 heures et les nuages qui noircissent, un orage qui menace dans la montagne proche et la pluie qui se déverse au hasard. Il reste suffisamment de temps pour visiter, mais trop dangereux pour voyager en montagne.Nous avons donc rejoint Cagliari par la route Nord. A quelques km après notre départ, Carbonia est une ville construite entièrement en 1937 par le régime fasciste. Le sous-sol riche en charbon a donné son nom à cette ville, où deux puits de mine ont été ouverts pour assurer l'autonomie de l'Italie en charbon. Des photos anciennes montrent la colline couverte de petites maisons identiques pour les mineurs à la manière des corons du Nord. L'extraction minière s'est arrêtée en 1970 et de nouvelles habitations ont remplacé celles des mineurs. Seul le centre ville a été conservé ; une grande place carrée avec deux hautes tours en trachyte rouge, un théâtre, et des bâtiments administratifs. La place et le théâtre ont été rénovés. Une des deux tours a été transformée en campanile et une église moderne dédiée à St Pancrace a été construite juste derrière. La seconde tour, utilisée pour la propagande fasciste a été transformée en bureaux et dépouillée de tous les ornements fascistes extérieurs et intérieurs. Seul un bas relief au rez de chaussée, à la gloire du travail, de la famille et de l'engagement militaire, rappelle ce passé.
carbonia
carbonia bas relief fascidte
Après notre installation dans un b&b situé en plein centre ville, nous allons repérer les environs du centre historique et commençons par le musée archéologique qui synthétise les vestiges des différentes civilisations que nous avons pu voir jusqu'à présent.

Mercredi 30 septembre

Cagliari est une ville très étendue, de plus de 200 000 habitants. C'est la capitale de la région autonome de Sardaigne. Le centre historique est sur un promontoire allongé entouré de remparts. La ville nouvelle s'étale sur ses flancs Est et Ouest. Le sud est le quartier du port, l'activité industrielle, commerciale est intense. L'accès au centre historique demande des efforts importants pour monter la colline. Après avoir essayé avec le musée archéologique, nous décidons de laisser nos vélos au repos et d'utiliser le réseau de bus de la ville
On peut accéder à l'intérieur des remparts par différentes portes. Les plus significatives sont celle de la porte Nord de la reine Christine, et celle de la porte Sud dite des 2 lions et qui débouche sur le bastion St Rémi, fortement remaniée d'un goût douteux et peu entretenue.
cagliari bastion st remy

duomo facade La cathédrale est certainement un des bâtiments à ne pas manquer. Datant du XII ème siècle, sa façade a été restaurée le siècle dernier. A l'intérieur, le style baroque utilise à profusion le marbre multicolore à faire palir la cathédrale de Florence. Dans la crypte sous l'hôtel, reposent des princes et rois régnants de la famille de Savoie.

duomo marbres
L'orage de 17 heures met fin à la partie, la suite à demain.
Jeudi 1er octobre

Un cyclone a traversé la Sardaigne vers son centre, à Cagliari il a plut toute la nuit.C'est entre courtes averses et percées de soleil, qui donnent une coloration particulière aux bâtiments que nous avons visité d'autres quartiers de la ville.
vues de la ville
Tout au sommet du piton rocheux, au pied de la forteresse, se trouve l'amphithéâtre romain assez dégradé. Dans les environs, de nombreuses ruines et villas romaines mal entretenues. Un impressionnant réseau de canalisations de cette époque dont la plupart sont à l'intérieur de maisons privées ou bureaux que les habitants laissent volontiers regarder.
ruines romaines
En continuant vers la mer, de petites échoppes d'artisans de tous métiers et petits commerces donnent une vie aux quartiers anciens dont l'architecture Pisane domine. Ces petites boutiques ont pratiquement disparu de nos villes.
condtructions pisanes

On ne saurait éviter les innombrables églises aux facades qui rivalisent en taille et vénèrent chacune un saint différent, dont les reliques reposent dans une crypte sous l'église. Vu le nombre de saints vénérés dans cette viile et qui sont venir y mourir, on arrive à se demander s'ils ne venaient pas à Cagliari à cause du climat. Du fait de l'alerte aux vents violents, une seule église a pu être visitée
facades d'églises

Notre voyage se termine demain, en rejoignant Porto-Torres . Nous nous faisons transporter en train avec les vélos jusqu'à Sassari, et si le temps le permet, nous finirons à vélo les 30 km qui faut pour rejoindre Porto-Torres
Vendredi 2 et samedi 3 octobre

Nous avons pris le train à la gare de Cagliari pour Sassari .Le temps n'a pas permis de rejoindre Porto Torres comme envisagé, nous arrivons donc à la fin de notre voyage Sarde en début d'après-midi, ce qui nous a permis de visiter ce petit bourg que nous avions quitté en vitesse à notre arrivée. Heureuse surprise: l'église San Gavino peu mentionnée dans les guides, Ce monument de XII ème siècle est la plus grande église de Sardaigne, toute en longueur et formidablement conservée. De style roman , avec une particularité unique au monde, deux absides symétriques et identiques à chaque extrémité. Un portique de style roman à l'Est et un portique gothique à l'ouest.. A l'intérieur deux rangées de colonnades sobres, et peu de décorations.Il se dégage un air de sérénité, de simplicité mais aussi de grandeur.
san gavinoabside san gavino

Le samedi, nous nous rendons très tôt pour prendre le ferry pour Barcelone. A cause du mauvais temps de la veille, le bateau arrive avec 2 heures de retard. La durée du voyage retour est prévue pour 11 heures, elle en mettra une de plus. La mer est calme, le soleil est de la partie, nous arrivons à Barcelone à 21 heures, et parcourons la ville de nuit à vélo pour récupérer notre véhicule.
ferry grimaldi

Ce fût un voyage initiatique à vélo en commun. Il faut dire que la cycliste a bien assumé. Beaucoup de vielles pierres ( c'est notre principal intérêt commun). Des paysages merveilleux, mais d'un avis général plus joli au printemps, lorsque le soleil n'a pas encore asséché la végétation. J'ai découvert une région bien plus évoluée que je ne l'avais imaginée, avec des routes en bon état. Je n'ai pas senti l'esprit Sarde très prégnant. Aux dires d'un voyageur à moto qui avait parcouru toute la Sardaigne, le sentiment Sarde n'est vraiment ressenti qu'au centre de l'île dans des villages très reculés. L' affichage en double langue (Sarde et Italien) est peu présent. Le comportement et la langue parlée est similaire au reste de l'Italie.Cependant nous avons pu constater quelques différences notables. la taille des îliens et généralement petite, aussi bien chez les hommes que les femmes, ainsi nous nous sommes sentis de taille normale. Par ailleurs, nous avons remarqué une gentillesse et une serviabilité quasi générale, avec une mention spéciale envers deux contrôleurs de train. Enfin une cuisine abondante à base d'huile, l'abondance d'oliviers en est une principale raison. Comme Pierre Dac le disait, avec raison, il est bien connu que " tous les Sardes dinent à l'huile".

A bientôt pour une nouvelle aventure.

cyclistes